My Highlander
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Nous sommes actuellement en plein mois de Novembre 1605.
L'Automne glacé des Highlands recouvrent les plaines et les champs d'une fine pellicule de glace tandis qu'un soleil timide s'élève à l'horizon.

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 Intrigue n°1 - My Highlander

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Phoebus Dandelion

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Phoebus Dandelion


Intrigue n°1 - My Highlander Vide
MessageSujet: Intrigue n°1 - My Highlander   Intrigue n°1 - My Highlander EmptyJeu 18 Juin - 22:41



La Conspiration des Poudres


1er novembre 1605, Palais de Whitehall

Les mains soudainement fébriles, il baissa lentement la lettre. Il leva les yeux vers les hommes qui se tenaient devant lui, le visage fermé. Un étrange lueur brillait dans ses yeux, tandis qu'il sentit monter en lui une colère sourde, une haine noire. Il déglutit péniblement et tendit son bras derrière lui, à la recherche de son fauteuil. Sa main se posa dessus, telle une serre. Puis il se laissa lourdement tomber. Il baissa la tête, les yeux fermés et prit une grande inspiration. Un silence de mort régnait autour d'eux. Un homme osa enfin le briser :

- Majesté.. ?

L'homme en face de lui ne lui répondit pas mais releva la tête puis lui tendit brusquement le parchemin. Du bout des doigts, il la saisit délicatement et parcourut d'un oeil rapide les quelques lignes. Son visage s'assombrit et il la fit circuler à ses compagnons.

« Mon Seigneur, pour l'amour que je porte à certains de vos amis, votre préservation me tient à cœur. Par conséquent, je vous conseille, si vous tenez à la vie, de prétexter quelque excuse qui vous empêche d'être présent à ce parlement ; car Dieu et l'homme se préparent à punir la perversité de ces temps. Ne prenez pas cet avertissement à la légère, mais rentrez dans votre pays où vous pourrez attendre l'événement en toute sécurité. Car bien qu'il ne paraisse y avoir aucun signe d'une quelque agitation, je vous dis pourtant que ce Parlement va recevoir un coup terrible et qu'il ne verra pas qui l'a frappé. Ce conseil n'est pas à négliger, car il peut vous rendre un grand service sans vous causer le moindre tort ; car le danger sera passé sitôt que vous aurez brûlé cette lettre. Et j'espère que Dieu vous donnera la grâce de faire bon usage de ceci, et je vous recommande à sa sainte protection. »

- Altesse...

- Comment osent-ils .. ? dit-il dans un souffle

- Ce n'est qu'une rumeur, Sire, nous ne sav...

- Évidemment que si ! Évidemment que nous savons ! Savez-vous au moins ce que cette mascarade implique ?! C'est plus que le Parlement ! C'est contre moi ! MOI ! Vous entendez ?! MOI, LE ROI !

Il se leva avec brusquerie et projeta un bibelot contre le mur.

- Ces chiens galeux de catholiques... Ces espèces de ... de suceurs de papes ! J'aurai du tous les tuer, les massacrer un par un, les exterminer ! Voilà ce que j'aurais du faire ! Sorciers ! Trouvez-les moi ! Tuez-les, pendez-les ! hurla-t-il le visage transformé par la colère en un rictus effrayant

- Sire, mais...

- Silence ! Sortez d'ici ! SUR LE CHAMP !

Il leur tourna le dos, le regard vers la fenêtre, la pluie battant le carreau d'un martellement continue, presque militaire.

- Jamais je n'aurais du leur accorder tant de bonté... Voilà comment finissent les événements avec ces catholiques. Ils vont mourir, tous. Un attentat au Parlement.. Je ne finirai pas comme mon père.

Lentement, il s'approcha de l'âtre et s'y pencha, le regard perdu dans les flammes.

- Ils brûleront tous en Enfer, tous. J'en fais le serment.

* *
*

4 novembre 1605, autour de minuit, Palais de Westminster

Fawkes vérifia une dernière fois si tous les barils étaient en place et si tous les cordages tenaient bien. Ces geste étaient nerveux, peu assurés, comme prit d'une grande angoisse. Peut-être allait-il mourir ce soir ? Et puis cette lettre.. Pourvu que le roi ne l'eai pas reçu ! Quand Thomas Wintour l'eut informé qu'un homme avait prévenu le roi de leur conspiration, il ne dormait plus très bien. Mais il ne fallait pas céder à la panique et exécuter le plan jusqu'au bout. Ce roi hérétique devait mourir, pour le bien de la nation. Plus aucun souverain protestant ne devait régner sur la sainte Angleterre ! Un bateau l'attendait sur la Tamise, il devrait quitter les lieux au plus vite dès qu'il aura allumé la mèche. Puis il quittera le pays pendant que ses complices soulèveront une révolte dans les Midlands pour s'emparer de la Princesse. Il se redressa, vérifia si sa lettre au pape était toujours bien rangé dans sa poche.

Le Roi et ses serviteurs avaient fait fouiller tout le Parlement le jour même et avaient découverts le monceau de bois derrière lequel se cachaient la poudre. Fawkes était déjà sur les lieux et c'était fait passé pour un domestique du nom de John Johnson. Quand on l'avait interrogé, il avait prétendu que ce bois appartenait à son maître, Thomas Percy, un parlementaire.
Il regarda une dernière fois la montre à gousset que lui avait laissée Percy. L'heure approchait. Il frappa dans une pierre au sol qui courut dans le couloir sombre, résonnant partout autour de lui et resserra son manteau, l'air concentré. Mais ce qui lui parvint aux oreilles le sortit bien vite de sa torpeur. Tiens, c'est drôle comment cette pierre résonne.. Mais attends voir..

- MERDE ! Des gardes !

A peine eut-il prononcé ces mots qu'un groupe de soldats armés se présenta au loin, torches à la main. Prit de panique il se saisit de son arme et la pointa fébrilement vers les arrivants.

- Johnson ? Que faites-vous ici.. ? Qu'est-ce que c'est que cet accoutrement ... ? s'étonna un aristocrate, Thomas Knyvet

- UN PAS DE PLUS ET JE FAIS TOUT SAUTER !

- De quoi parlez-vous imbécile ?! Que dites-vous là ?

- N'APPROCHEZ PAS !

L'homme resta un moment interdit sans vraiment comprendre de quoi cet illuminé voulait en venir. Fawkes tremblait de tous ses membres, le regard affolé. C'est alors que Knyvet remarqua que l'amoncellement de bois était encore là et Fawkes qui semblait chercher à le dissimuler. L'aristocrate plissa le front, soudainement inquiet et cria :

- Gardes ! Allez fouiller derrière lui ! Déplacez le bois !

Fawkes se ne rendit pas tout de suite et se mit à se battre comme un forcené, en hurlant des atrocités. Il fut néanmoins vite maîtrisé et l'on découvrit alors la poudre derrière lui. Knyvet le regarda et dans un soupira murmura :

- Emmenez le et enfermez le dans la Tour. Nous le présenterons demain au Roi.


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