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| Sujet: [M] Jacques Ier | James Ier (Roi d'Angleterre) Mar 23 Juin - 15:19 | |
| James Stuart Identité | |
✗ Âge : 39 ans
✗ Nationalité : Ecossaise
✗Statut Social : Roi de Grande-Bretagne et d'Ecosse
✗ Statut Marital : Mariée
✗ Clan/Dynastie : Stuart
✗ Religion : Protestant anglican
✗ Célébrité : Damian Lewis
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Notions Historiques - Spoiler:
I - Enfance
Jacques Charles Stuart naît le 18 juin 1566 au château d'Édimbourg. Il est le premier enfant de la reine Marie Ire d'Écosse et de son second mari, Henry Stuart, Lord Darnley. Ses deux parents sont des descendants du roi Henri VII par sa fille Marguerite Tudor, la sœur aînée d'Henri VIII. En tant que fils aîné de la reine et héritier présomptif du trône, Jacques reçoit dès sa naissance les titres de duc de Rothesay, prince d'Écosse et grand intendant d'Écosse. Il est baptisé suivant le rite catholique le 17 décembre au château de Stirling.
La reine Marie Stuart connaît un règne agité : elle et son mari sont catholiques, à la merci d'une rébellion de la noblesse protestante du royaume. Leur mariage est également troublé, et Darnley, jaloux de l'amitié de sa femme pour son secrétaire David Rizzio, s'allie en secret avec les rebelles pour le faire assassiner en mars 1566. Darnley ne lui survit pas un an : il est assassiné le 10 février 1567, peut-être par vengeance. De lourds soupçons pèsent sur le comte de Bothwell, et lorsque la reine épouse ce dernier, à peine trois mois plus tard, le ressentiment à son égard est à son comble. Elle est arrêtée par les rebelles en juin et enfermée au château de Loch Leven. Le 24 juillet, elle doit abdiquer en faveur de son fils, Jacques, et nommer régent son demi-frère illégitime, le comte de Moray James Stuart.
Le prince Jacques est confié au comte et à la comtesse de Mar, afin qu'il grandisse en sécurité au château de Stirling6. Il est couronné roi des Écossais à l'âge d'un an et un mois, le 29 juillet 1567, en l'église de la Sainte Croix de Stirling, par l'évêque des Orcades, Adam Bothwell. Le calviniste John Knox prononce un sermon à cette occasion. En accord avec les croyances de la majeure partie de la noblesse écossaise de l'époque, Jacques est élevé au sein de l'Église d'Écosse. Il a pour précepteurs George Buchanan, Peter Young, l'abbé laïc de Cambuskenneth Adam Erskine et l'abbé laïc de Dryburgh David Erskine. Buchanan inflige des corrections régulières au jeune prince, mais il lui inculque également l'amour de la littérature et de la connaissance qui l'animera toute sa vie.
Marie s'évade de Loch Leven en 1568, prélude à plusieurs années de troubles. Ses troupes sont battues par le comte de Moray à Langside (en), et elle doit s'enfuir en Angleterre, où sa cousine Élisabeth la retient prisonnière à nouveau. Le 23 janvier 1570, Moray est assassiné par James Hamilton de Bothwellhaugh. Le grand-père paternel de Jacques, le comte de Lennox, le remplace comme régent, mais il est mortellement blessé l'année suivante à la suite d'un raid mené par des partisans de Marie10. Son successeur, le comte de Mar, tombe malade après un banquet organisé par le comte de Morton et meurt le 28 octobre 1572.
II - Régences
Élu pour remplacer Mar, Morton s'avère le plus compétent des régents de Jacques, mais son avarice lui vaut de nombreux ennemis. Il tombe en disgrâce après l'arrivée en Écosse d'Esmé Stuart, seigneur d'Aubigny, un cousin de Lord Darnley qui devient rapidement le favori du jeune roi. Morton est finalement exécuté le 2 juin 1581 pour complicité dans le meurtre de Darnley. Le 8 août, Jacques octroie à Esmé Stuart le titre de duc de Lennox, faisant de lui le seul duc de la pairie d'Écosse. Le roi est alors âgé de quinze ans, et va rester sous l'influence de Lennox pendant encore une année.
Malgré sa conversion au protestantisme, Lennox n'est guère apprécié des calvinistes écossais : ceux-ci remarquent les démonstrations d'affection entre Jacques et son favori et craignent que Lennox « cherche à pousser le roi à la luxure ».
III - Règne Personnel en Écosse
En juin 1583, Jacques renforce son contrôle sur le royaume. Il promulgue les Black Acts pour imposer l'autorité royale sur l'Église. Entre 1584 et 1603, il établit un gouvernement royal efficace et une paix relative entre les Lords, avec l'aide de John Maitland of Thirlestane, qui dirige le gouvernement jusqu'en 1592.
En août 1600, Jacques affirme avoir été attaqué dans le manoir des Gowrie par Alexander Ruthven, le frère cadet du comte de Gowrie. Cependant, il ne reste que de rares témoins de l'incident car Alexander Ruthven est tué par le page de Jacques, John Ramsay, et le comte de Gowrie est également tué dans la confusion qui s'ensuit. Tous ne croient donc pas au récit du roi.
IV - Mariage
Durant sa jeunesse, Jacques avait été loué pour sa chasteté car il montrait peu d'intérêt pour les femmes ; après la mort de Lennox, il continue à préférer la compagnie des hommes. Un mariage approprié est toutefois nécessaire pour renforcer sa monarchie et le choix se porte sur Anne, la fille cadette du roi Frédéric II de Danemark, alors âgée de quatorze ans. Peu après un mariage par procuration à Copenhague en août 1589, Anne s'embarque pour l'Écosse, mais le mauvais temps l'oblige à débarquer en Norvège. En apprenant que la traversée a été interrompue, Jacques s'embarque à Leith avec une suite de trois cents hommes pour aller la chercher lui-même, dans ce que Willson qualifie « d'unique épisode romantique de toute sa vie ». Le mariage a lieu au vieux palais épiscopal d'Oslo le 23 novembre et, après avoir séjourné à Elseneur et à Copenhague, puis rencontré Tycho Brahe, le jeune roi rentre en Écosse avec son épouse en mai 1590.
Toutes les sources s'accordent à présenter Jacques comme éperdument amoureux d'Anne durant les premières années de leur union, lui témoignant une patience et une affection permanentes. Ils s'éloignent cependant de plus en plus au fil du temps : de nombreuses querelles les opposent.
V - Sorcellerie
Lors de sa visite au Danemark, un pays familier à la chasse aux sorcières, Jacques s'est intéressé à la sorcellerie qu'il considérait comme étant une branche de la Théologie. À son retour en Écosse, il assiste au procès des Sorcières de North Berwick la première persécution importante en Écosse depuis le Witchcraft Acts de 1563. Plusieurs personnes, dont la plus connue, Agnes Sampson étaient convaincues de sorcellerie et d'avoir provoqué des tempêtes contre les navires du roi. Jacques devint obsédé par ces menaces et écrivit même le Daemonologie, traité de démonologie opposé aux pratiques de sorcellerie et qui a pu servir de matériaux à la tragédie de Shakespeare, Macbeth.
Jacques a personnellement supervisé des séances de torture sur des femmes accusées de sorcellerie. Après 1599, il devint plus sceptique et plus tard écrivit à son fils, le prince Henri le félicitant de suivre également cette voie et l'encourageant à faire preuve de prudence face à de fausses accusations qui ne reposent que sur des illusions.
VI - Couronnement
À partir de 1601, tandis que la fin semble proche pour Élisabeth Ire, plusieurs hommes politiques anglais, dont le ministre Robert Cecil, entretiennent une correspondance secrète avec Jacques pour préparer une succession sans heurt. En mars 1603, alors que la vieille reine est de toute évidence à l'agonie, Cecil envoie à Jacques un brouillon de la proclamation de son accession au trône anglais. Élisabeth meurt dans les premières heures du 24 mars, et Jacques est proclamé roi à Londres plus tard dans la journée.
Jacques quitte Édimbourg le 5 avril, en promettant à ses sujets écossais de revenir au moins tous les trois ans (une promesse qu'il ne tiendra pas), et se dirige lentement vers le sud, pour arriver à Londres après les funérailles d'Élisabeth. Il est bien accueilli par les seigneurs anglais, ainsi que par ses nouveaux sujets, soulagés avant tout que la succession soit résolue sans révolte ni invasion. À son arrivée à Londres, le 7 mai, il est accueilli par une foule nombreuse.
Le couronnement de Jacques Ier est célébré le 25 juillet. La cérémonie donne lieu à des mises en scène allégoriques conçues par les poètes et dramaturges Thomas Dekker et Ben Jonson. Malgré une épidémie de peste qui oblige à écourter les festivités, Dekker note que « les rues semblaient pavées d'hommes ».
Physique Le Roi n'est pas réputé pour sa grande taille mais il est d'une belle stature : les épaules larges, peu d'embonpoint malgré son âge, des jambes musclées et un beau visage entouré de quelques mèches blondes grisonnantes, il fait encore l'unanimité autour de lui. Il porte une boucle d'oreille en perle à son oreille gauche et se plait à porter également la barbe. Ses lèvres minces s'étirent dans un sourire à la fois malicieux et séducteur, tandis que ses yeux argentés vous transpercent de part en part. Caractère C'est un homme bon et loyal. Doublé d'un fin stratège avec beaucoup d'autorité. C'est un homme à ne pas prendre à la légère et derrière ses allures bienveillantes se cache un fauve prêt à sauter sur sa proie et à la dévorer. Il n'est pas connu pour sa sagesse et a la rancune extrêmement tenace. Sa colère peut faire des ravages autour de lui, gare à celui qui resterait dans les parages ! |
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| Sujet: Re: [M] Jacques Ier | James Ier (Roi d'Angleterre) Sam 27 Juin - 14:29 | |
| Ses liens Anne de Danemark
la reine et son épouse Au début leur idylle était merveilleuse : tendre, passionnée. Puis il a finit par se lasser de cette beauté glaciale pour se consacrer aux mains plus chaleureuses d'Anne Murray. Il sait que la reine ne lui a jamais pardonné et il n'a aucune intention de renouer les liens entre eux. Aujourd'hui il se contente de partager des moments de bien-être avec ses favoris. |
Anne Lyon
son ancienne maîtresse C'est passion enflammée qui est née entre ces deux amants là. Son amour et sa maîtresse comme l'appelait-il autrefois. Puis elle fut obligée de se marier et de quitter la Cour. Et petit à petit, le roi l'oublia. |
Robert Buckslay
son favoris Le Roi adore Buckslay. C'est un homme charmant, raffiné et de très bonne compagnie. De plus il se révèle être un compagnon fidèle et toujours à son service. |
Henri-Frédéric Stuart
son fils Son premier enfant, son premier fils... Dont il est extrêmement fier. Ce dernier la satisfait grandement par son habilité grandissante à diriger et à se battre. De plus, son attachement profond au protestantisme satisfait grandement le Roi. | |
Elizabeth Stuart
sa fille Ils n'entretiennent aucun lien particulier à part celui du sang. Ils ne sont pas proches et ne se connaissent à peine. Le Roi n'a jamais vraiment prit le temps de s'occuper d'elle et encore moins de s'en préoccuper. |
Marie Stuart
sa pupille Contrairement à sa fille, il a beaucoup d'affection et d'admiration pour ce petit bout de femme, aussi précieuse pour lui que les bijoux de la couronne. |
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