✗ Prénom(s) : István ✗ Nom : Kanizsai ✗ Date et lieu de naissance : 24 Juin 1563 en Hongrie ✗ Âge : 42 ans ✗ Origines : Hongrois. ✗ Clan/Dynastie : Kanizsai ✗ Religion/Croyance : Protestant ✗ Métier : Général ✗ Orientation sexuelle : Hétérosexuel ✗ Statut civil : Célibataire ✗ Ascendance/Descendance particulière : Aucune ✗ Groupe : Les Anglais ✗ Avatar : Michael McElhatton
Physique
István Kanizsai à un physique que l'on pourrait qualifier de commun, si ce n'est quelques traits distinctifs qui pourraient déranger ou impressionner ceux à qui il s'adresse. De taille et de corpulence moyenne, István n'est pas particulièrement musclé, et ce en dépit de toutes ses années passés à faire la guerre depuis son plus jeune âge. Il ne porte pas non plus de cicatrices visibles, et n'a jamais été gravement blessé lors d'une bataille. Cela peut s'expliquer par les méthodes militaires employés par István et son père en Hongrie, c'est à dire du harcèlement constant de garnison par des cavaliers, évitant le plus souvent les batailles de plus grande envergure. István n'en est pas moins un combattant redoutable, formé aux arts militaires depuis longtemps, bien qu'aujourd'hui et avec l'âge, il évite de se battre au cœur de la bataille, préférant donner ses ordres de l'arrière, où il à meilleure vue sur la situation.
István à les cheveux gris et courts, presque chauve. Il porte la barbe le plus souvent lors de ses campagnes, et la rase lorsqu'il doit rejoindre la ville pour rencontrer une personne importante. Il à les yeux gris, pâles, inexpressifs, un regard dérangeant et difficile à soutenir. Ses traits et son visage ne laisse pas transparaitre la moindre émotion, et il est très difficile de savoir ce à quoi il pense réellement. Son regard dérangeant, sa voix basse et calme, contribuent à renforcer la crainte qu'il inspire.
Comme tout bon militaire, István privilégie les tenues adéquates et ne porte que très rarement autre chose. Sa tenue habituel est une tenue en cuir noir, au dessus d'un gambison de la même couleur. Une fourrure de loup au dessus de ses épaules en guise de cape. L'écorché de ses bannières est cousu sur le cuir. Il porte et se bat généralement avec une épée de taille moyenne, forgé à sa demande par un hongrois ayant fait ses preuves dans cet art. La lame est faite d'acier sombre, une tête d'homme hurlant est taillé dans le manche. Il l'a nommé Jajgat, qui signifie Hurlement en hongrois. Lorsqu'il est à cheval, il privilégie la lance pour combattre, et lorsqu'il va à la bataille, sa tenue reste semblable à celle habituelle, de la maille étant ajouté. Les hommes de István, cavaliers aguerris dans leur extrême majorité, portent également une tenue semblable à celle de leur commandant, et se dressent sous la bannière mercenaire de l'écorché, signe distinctif de István.
Psychologie
Il n'est pas simple de dresser la psychologie d'un homme comme István Kanizsai. Les gens qui le côtoient diront parfois de lui qu'il n'est pas ce qu'il semble être, et ils auraient raison. István aime se donner des airs de seigneur, ainsi, et bien qu'il n'ait jamais vécu dans un château de sa vie, il sait parler de manière distinguée et courtoise, et ce avec n'importe quelle personne. Il sait également forcer les autres à l'écouter, en parlant doucement et calmement, il déteste d'ailleurs avoir à répéter ses phrases. István n'est pas non plus le genre d'homme à s'emporter, restant froid et calme en toute situation, afin d'être le plus à même de réagir efficacement. C'est dans cette optique également qu'il ne boit pas d'alcool, et tente d'imposer le même régime à ses hommes, bien que difficilement. Ces hommes que István aime forcer à l'appeler Lord Kanizsai, titre auquel il n'a aucun droit n'ayant aucune terre, renforçant cette aspect de seigneur qu'il aime se donner.
Néanmoins, s'il aime se comporter comme un seigneur dans ses relations avec les autres, István n'en a pas moins un autre visage. Et il le faut, si on veut être assez respecté pour commander une bande armée de soldats hongrois, en plein cœur d'un pays étranger, au service d'un roi étranger. Un respect qu'il récolte moins que la crainte auprès de ses hommes. En effet, dans la droite lignée de son père, István est un homme cruel, ne sourcillant pas à faire souffrir ou à tuer pour obtenir ce qu'il veut. Lors de leur age d'or en Hongrie, il avait montré comment il traitait ses adversaires, et ses méthodes inspiraient assez la crainte dans le cœur de ses ennemis pour qu'ils le redoutent, et de ses hommes les moins courageux pour qu'ils le suivent jusque dans la mort, les autres lui étant déjà fidèle. István est également un grand tortionnaire, ses méthodes permettant de soutirer toutes les informations que l'on désire, avant de terroriser une populace.
Un homme cruel et froid donc, se donnant des airs de Lord, mais pourquoi se bat-il ? Depuis des années, il dirige son contingent armée de hongrois, au service du Roi d'Angleterre, protestant comme lui. Si sa mission première était de rassembler assez de hongrois, et une réputation assez solide pour retourner en Hongrie et reprendre leur terre des mains des turcs, aujourd'hui il n'y pense plus, ayant trouvé son bonheur dans le massacre des catholiques au service d'un roi protestant. Son efficacité n'étant plus à démontrer, son nom est fait sur l'ile, et il espère être aussi craint qu'on puisse l'être tant qu'il y sévira. Néanmoins, et même si sa fidélité n'est plus à démontrer pour le Roi d'Angleterre, István est avant tout loyal à lui même. Toujours est-il que l'homme qui le paiera aussi bien que James I d'Angleterre est loin d'être arrivé, aussi longtemps que cela durera, sa loyauté lui sera acquise.
Histoire
István Kanizsai est né durant l’été 1563, dans un petit village du Royaume de Hongrie, près du lac Balaton. A cette époque, le Royaume de Hongrie avait été ravagé par la guerre contre l’Empire Ottoman, les Habsbourgs d’Autriche ayant envoyé leurs armées pour repousser l’envahisseur, tout en prenant le contrôle d’une Hongrie occidental faible et appauvri. La partie orientale alla sous contrôle direct des turcs. Bien qu’une trêve fut signée, le climat entre autrichiens, turcs et hongrois reste tendu. La paix n’en avait que le nom, tant les petites escarmouches entre les troupes armées faisaient rage dans le pays. Du côté hongrois, seul quelques rares chefs militaires improvisés tentaient encore de défendre leur héritage devant les deux puissances qui s’étaient disputés les ruines du royaume. Le père de István était de ceux la. Membre d’une branche cadette de la famille Kanizsai, ancienne famille noble hongroise, il n’avait ni terre ni titre, et n’avait aucun droit d’héritage. Il en portait cependant toujours le nom, sorte de souvenir d’une gloire passée, même si jamais elle ne fut rayonnante.
C’est donc dans cette Hongrie déchirée qu’István vit le jour. Ses premières années passèrent dans la modeste maison familiale, aux côtés de sa mère. Il grandit dans l’insouciance de la politique, dans l’ombre des garnisons autrichiennes qui allaient et venaient dans le village, qui était pour lui le monde à cette époque. Plus tard, il commença à s’intéresser à ce que faisait son père, absent le plus souvent, et se précipita vers lui lorsqu’il revint d’une de ses campagnes. Son père, Sándor Kanizsai, lui promit alors qu’un jour il l’accompagnerait, mais qu’avant il devait devenir un homme, et apprendre à se battre. Il ne parlait pas de se battre comme István le faisait souvent, avec le fils du voisin ou celui du fermier près de la rivière. Non, même s’il ne l’avait jamais accompagné, il savait ce que son père faisait, les enfants parlaient. Il attendit alors que son père et ses hommes retournèrent arpenter les terres, pour aller lui dérober deux de ses épées, dans la réserve. Il sortit alors le plus rapidement possible, et se précipita vers la rivière, pour aller voir le fils du fermier. István n’avait même pas encore la force pour tenir une épée, et on ne pouvait pas alors dire qu’il s’entrainait réellement, néanmoins il touchait l’acier, et ce dès son plus jeune âge. Ce sera un élément qui le suivra tout au long de sa vie.
En 1574, la mère d’István mourut d’une forte fièvre, il avait onze ans. C’est donc l’âge que choisit son père pour lui apprendre à manier les armes comme il se devait. Lui et quelques uns de ses hommes s’attelèrent alors à lui faire maitriser l’épée, le bouclier, ainsi que la lance. Cette entrainement prit de nombreuses années, et ne concernait pas que la pratique mais aussi la théorie, au grand désespoir de István. Son père mettait un point d’honneur à lui faire connaitre les tactiques militaires à adopter durant l’action, et dans tel situation, tout en respectant les stratégies employées. Sándor était un homme dur et sévère, avec son fils comme avec ses hommes. Il recherchait l’efficacité avant toute chose, et n’hésitait pas à risquer des vies ou à employer des méthodes que certains critiqueraient. Il se fit une terrible réputation parmi la populace ottomane en employant d’anciennes méthodes hongroises de terreur, tel que l’écorchement ou l’empalement des ennemis vaincus. Il n’était vraisemblablement pas un homme tendre, et István sembla au fil des années avoir hérité de la dureté de son père. Ses premières escarmouches à ses côtés n’arrangèrent rien, l’efficacité de son père n’étant pas contestable, ses méthodes semblaient être les bonnes. Elle ne choquait en tout cas plus István, qui les adopta bien vite. La vie du jeune hongrois avait donc bien vite changé, et il ne vit pas les années passer, ni ne compta les ennemis tués, turcs, d’autrefois autrichiens, parfois même hongrois, les altercations entre bandes de soldat étant vite arrivés. Cela aurait pu continuer ainsi durant un moment, si l’épée courbé d’un soldat turc n’avait pas tranché le bras droit de Sándor durant l’une de ses escarmouches. István vu son père tomber et hurler tout ce qu’il pouvait, et il eut à peine le temps de le ramener au camp sur son cheval, sous les cris de victoire de la patrouille turc, que son père les avait quitté. István fit écorcher de nombreux soldats turcs chaque jour en représailles, et les fit empaler devant la garnison turque qui avait fait tomber Sándor. Il était désormais le chef de sa compagnie. Ils ne s’étaient pas rendu compte qu’ils ressemblaient désormais plus à des brigands qu’aux armées qui devaient sauver la Hongrie. Les forces turques étaient bien trop puissantes pour eux, et il avait vu durant toutes ces années nombre de ses hommes mourir, remplacé par d’autres.
Sa vie bascula en 1595, István était alors âgé de 32 ans. Lui et quelques uns de ses hommes furent capturés par une garnison hongroise de la Principauté de Transylvanie, alors vassale de l’Empire Ottoman. Ils croupirent durant plusieurs semaines dans une cellule, avant d’être relâché sans plus de cérémonies, les soldats lui disant qu’il avait reçu le pardon royal. Bien qu’il ne sache pas pourquoi on lui accordait, et ne désirant pas le savoir d’ailleurs, la politique et ses rouages ne l’intéressant pas, il l’accepta et partit au plus vite. Il se fit dès lors l’avis que la Hongrie n’avait plus de place pour les vrais Hongrois, pas tant que les turcs et autrichiens contrôleraient le pays. István décida alors de changer d’air, de se faire un nom ailleurs, un nom assez célèbre pour rassembler des hommes sous sa bannière et finir ce que son père et lui avaient commencé. Il rassembla les hommes qui acceptèrent de le suivre, et se mit en route à cheval, vers l’ouest. Il traversa les terres germaniques, jusqu’à arriver à la mer. Lorsqu’on lui proposa de la traverser, il se dit qu’il n’y aurait pas de meilleur endroit pour repartir sur le bon pied que s’il quittait le continent. Il n’avait pas de terre, pas de titre. Juste une vie de guerre et l’expérience. On recherche ce genre d’homme en chaque endroit du monde.
L’Angleterre réussit bien à István. En 1605, cela faisait presque dix années qu'il arpentait les campagnes britanniques, à la tête d'un contingent de vétérans hongrois, au service l'Angleterre. Le hongrois et les siens portaient une bannière de mercenaire distinctive, un homme écorché sur champ bleu, afin d'avoir un signe distinctif qui serait craint dans les contrées qu'ils traverseraient. István avait apprit la langue et la maitrisait, bien que son accent hongrois le trahissait encore, néanmoins cela ne l'avait pas empêché d'entrer dans les bonnes grâces du Roi, qui entendit conter ses faits d'armes, et avec quel engouement il tuait des catholiques. Lui et sa bande armée servit dès lors directement pour le Roi, celui la accordant de plus en plus sa confiance à István, qui lui rendait la pareil par sa loyauté.
Les années ont passés, et István à semble t’il oublier ses projets d’un jour revenir en Hongrie. Il s’est fait un nom dans ces contrées, et les tensions avec les autres peuples de Grande-Bretagne montrent qu’il est exactement à l’endroit où il devrait se trouver. Il est prêt à servir l’Angleterre et son Roi, par l’acier et le sang.
Derrière l'écran
✗ Nom/pseudo : István
✗ Âge : 22 ans.
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